AccueilArtistes > Patrice Jean-Baptiste

 

OEUVRES

BIOGRAPHIE

patrice-jean-baptiste.jpeg

“ Visages de caillloux, postures de déments, leur sommeil a toujours l’air d’un pressentiment. ”

Patrice JEAN-BAPTISTE, né en 1956 à Paris, diplômé de l’École nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Arts entame à la sortie de son école une carrière de directeur artistique.
Il travaille principalement dans le monde du luxe et surtout de la parfumerie où il pourra, à travers des images et des films y développer des univers souvent oniriques ou fantastiques.
Ce monde lui permet de rencontrer et de collaborer avec des grands noms de la création et de l’image comme Yohji Yamamoto, Wim Wenders ou encore Peter Lindbergh…
Durant cette période, il n’a cessé de pratiquer la photo, la peinture et le dessin.


Et depuis peu, installé en Côtes d’Armor, c’est à temps plein qu’il se consacre à ces passions premières.
Dans un premier temps, il entame ses recherches par la photo et le montage numérique et poursuit dorénavant son travail principalement avec le dessin… souvent en grand format, toujours en noir et blanc,au crayon 9B.
Inspiré aussi bien par la peinture flamande du XVème siècle comme celle de Van Eyck que par l’œuvre gravée de Dürer , influencé par ses voyages au Japon et par la découverte de la culture japonaise, ce sont le shintoïsme, le mysticisme, la nature et le spirituel qui inspirent son travail, rendant parfois hommage aux maîtres passés de la sculpture, de la peinture ou du dessin.


À propos du travail de Patrice Jean-Baptiste, Joëlle DURAND-RAUCHER a écrit :
« Il ne photographie pas la nature, il lui rend son âme. Avec lui, l’immobilité se fait vibrante, le silence bruissant, le noir flamboyant… Il bouleverse les valeurs : la petite taille s’élance vers le colossal, le sacré et le profane entrent en communion. S’il marie toujours les statues aux éléments - roc, eaux, herbes et chemins - il ne les met pas côte à côte, il les fait rentrer en fusion. Ainsi l’humain se pétrifie, la pierre devient esprit.
C’est un faiseur d’images, un alchimiste qui nous oriente de la vue à la vision. Chacun est invité à partager ce parcours : on s’étonne, on s’émerveille, on tremble…
Alors les mots d’Aragon prennent corps : « Visages de caillloux, postures de déments, leur sommeil a toujours l’air d’un pressentiment. »